- Adjudant Francis Guerrier
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 10 septembre 1917 (brevet n°8506)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 77
- Né le 4/03/1896 à Tréffieux (Loire-Atlantique)
- Mort le 28/06/1969 à Inconnu (Région nantaise, probablement) (Mort naturelle.)
Décorations
- Chevalier de la Légion d’Honneur
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
3 palme(s)
3 étoile vermeil
1 étoile(s) de bronze
Francis Guerrier
5 victoires sûres (dont 5 drachens), 0 victoires probables
Palmarès détaillé »
Francis, Henri, Marie Guerrier naît le 4 mars 1896 à Treffieux (Loire-Atlantique), dans une famille rurale modeste dont le père est sabotier et la mère ménagère. Quand éclate la guerre, le jeune homme, âgé de 18 ans, est apprenti-sabotier dans l’atelier de son père et de son oncle. Il n’effectue aucune démarche particulière et est régulièrement mobilisé avec sa classe d’âge au mois d’avril 1915, étant affecté comme simple soldat au 2e régiment d’infanterie en Argonne.
Après plusieurs mois de combat dans les tranchées, il est promu au grade de caporal à la fin du mois de novembre 1915, date à laquelle il est muté au 47e régiment d’infanterie voisin. Le 25 mars 1916, il passe au 410e régiment d’infanterie, un régiment de réserve combattant en Champagne, puis à partir de la fin du mois de mai à Verdun avant d’être affecté en août autour de Reims pour participer à la bataille du Chemin des Dames au mois d’avril 1917. C’est à cette occasion que le caporal Guerrier va recevoir une citation à l’ordre de son régiment, qui va lui valoir d’être accepté au mois de juillet 1917 dans l’aviation où il s’est porté volontaire.
Après sa formation dans les écoles de pilotage, il est affecté le 18 novembre 1917 à l’escadrille SPA 77 stationnant en Lorraine. L’unité comporte plusieurs as, dont Maurice Boyau et Gilbert Sardier qui vont se révéler de bons instructeurs et le prendre sous leur aile pour un sport dangereux, la chasse aux Drachen, les ballons captifs allemands fortement protégés par la DCA. Après quatre mois au front sans résultats, les choses changent à compter du mois d’avril 1918 où il est nommé sergent. La SPA 77, intégrée dans la Division Aérienne, est affectée dans l’Aisne, puis dans l’Oise pour faire face aux offensives allemandes lancées au printemps 1918. C’est durant ces mois de combats intenses que Francis Guerrier va descendre en collaboration un total de 5 Drachen.
Terminant la guerre avec le grade d’adjudant, il est démobilisé en 1919 en étant promu sous-lieutenant et se retire dans la région de Nantes où il devient marchand de graines. Restant officier de réserve où il sera promu lieutenant, il demande à servir dans le cadre sédentaire en 1936 et sera de nouveau mobilisé en 39-40 dans un poste d’encadrement. Aucun autre détail de sa vie n’est connu si ce n’est la date de son décès survenu le 28 juin 1969.
Sources
- Registre matricule Nantes Classe 1916 n°1117