- Sergent ou Maréchal des logis André Bosson
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 25 septembre 1917 (brevet n°8912)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 62
- Né le 1er/06/1894 à Esmans (Seine et Marne)
- Mort le 20/07/1918 à Région d'Oulchy-le-Château (Aisne) (Disparu au combat)
Décorations
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
8 palme(s)
1 étoile(s) de bronze
Profils
André Bosson
7 victoires sûres, 3 victoires probables
Palmarès détaillé »
André Louis Bosson naît le 1er juin 1894 à Esmans, une commune de Seine et Marne, issu d’une modeste famille de domestiques qui sont des citoyens suisses. Le jeune homme prend néanmoins la nationalité française et, âgé de 19 ans quand éclate le conflit, décide de s’engager dans l’armée pour la durée de la guerre.
Il est alors incorporé au 2e régiment du génie le 10 septembre où il va servir pendant près de trois années, étant nommé caporal en novembre 1914 et obtenant une citation à l’ordre de son régiment au mois de mai 1917. C’est peu de temps après que, suite à sa demande, il est accepté dans l’aviation comme élève pilote le 15 juin 1917. Il en sort en décembre 1917 pour être affecté à l’escadrille SPA 62 où il va vite se révéler comme un chasseur de tout premier ordre et tireur d’élite. Le 9 mars 1918 il abat un premier avion ennemi qui tombe près de Clary-Thierret et lui est homologué, plus deux autres qui ne lui sont pas reconnus. Trois jours plus tard, le 12 mars, il abat un Fokker Triplan à Crepy en Laonnais.
Promu sergent le 27 mars 1918, il va de nouveau se distinguer en abattant coup sur coup trois avions les 27, 28 et 30 mai 1918, suivis de deux autres les 2 et 3 juin 1918. Il est alors décoré de la médaille militaire le 16 juin et de la légion d’honneur peu de temps après par une administration militaire qui a du mal à suivre le rythme de ses succès. Malheureusement il tombe en combat aérien le 20 juillet 1918, sur son SPAD VII n°5325 surnommé « Nénette » aux environs d’Hartennes, au sud de Soissons. Touché de plusieurs balles au ventre et aux jambes, il a la force de poser son SPAD VII dans les lignes allemandes. Trois soldats allemands arrivent sur les lieux rapidement, et tentent de soigner André Bosson qui expire peu de temps après.
Sources
- Fiche MdH