- Sous-lieutenant Jean Bouyer
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 25 mars 1917 (brevet n°5769)
- Cité dans le communiqué aux armées du 25 juillet 1918
- Escadrilles SPA 49
- Né le 12/01/1891 à La Rochelle (Charentes-maritimes)
- Mort le 16/01/1921 à Mourmelon-le-grand (Accident de vol)
Décorations
- Chevalier de la Légion d’Honneur
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
8 palme(s)
1 étoile vermeil
Jean Bouyer
12 victoires sûres, 1 victoires probables
Palmarès détaillé »
Jean, Georges Bouyer voit le jour à la Rochelle le 12 juillet 1891 dans une famille de petits commerçants, où son père exerce la profession de charcutier. Il va perdre ses deux parents durant son adolescence et être rapidement contraint d’entrer dans la vie active, devenant mécanicien. Devant effectuer son service militaire en 1911, l’année de ses 20 ans, il en est exempté par les médecins militaires car victime d’une ectopie testiculaire.
Malgré cette exemption, il est mobilisé lors de la déclaration de guerre trois ans plus tard, comme simple soldat au 114e régiment d’infanterie. Mais il ne connaîtra jamais les tranchées : son inaptitude physique et ses compétences de mécanicien le désignent pour le service aéronautique qu’il intègre à la fin de l’année 1914, étant affecté à l’escadrille C 30 où il va servir comme mécanicien pendant près de onze mois.
Volontaire pour devenir naviguant, il intègre l’école des mitrailleurs de Chalais-Meudon en décembre 1915 et se retrouve affecté deux mois plus tard à l’escadrille V 396 (future VC 468) sur Voisin-Canon au Camp Retranché de Paris. Il y servira une année dans un ciel vide d’avions ennemis. Cette monotonie le conduit sans doute à se porter volontaire pour une école de pilotage, où il est accepté en décembre 1916.
Sorti breveté et promu au grade de caporal, il va être affecté à l’escadrille N 49 près de Belfort le 15 mai 1917 et où il va vite se distinguer, mettant sans doute à profit son expérience au tir glanée pendant une année à servir en tant que mitrailleur. Il abat en effet sa première victoire homologuée le 25 juin 1917, puis, promu sergent, va régulièrement augmenter son tableau de chasse même si un problème de santé le tient éloigné du front d’août à octobre 1917. Obtenant la plupart de ses succès avec son équipier le MdL Paul Hamot, il obtient un « doublé » le 19 juillet 1918, qui constituent ses 10e et 11e victoires et lui donnent l’honneur de voir son nom mentionné dans le communiqué aux armées du 25 juillet. Promu au grade de sous-lieutenant, il clôt son tableau de chasse par une 12e victoire obtenue le 21 octobre 1918, toujours en Alsace.
Après l’armistice, Jean Bouyer pense intégrer l’armée d’active et fait une demande en ce sens, mais qui n’aboutit pas. Il est alors démobilisé au mois d’avril 1919 et cherche un emploi dans l’aviation civile. Après avoir sans succès tenté de gagner sa vie en réalisant des exhibitions aériennes en Espagne, il trouve un emploi de pilote réceptionnaire à la société Hanriot en 1920. Il se tue aux commandes d’un appareil de la firme sur le terrain de Mourmelon-le-Grand le 16 janvier 1921.
Sources
- Dossier individuel SHD cote 5YE 137.786
- Etat civil
- Presse de l’époque (Gallica.fr)