- Sous-lieutenant François Portron
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 8 mars 1916 (brevet n°2866)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 31
- Né le 16/06/1890 à Lusignan (Vienne)
- Mort le 21/01/1973 à Poitiers (Vienne) (Mort naturelle.)
Décorations
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
5 palme(s)
2 étoile vermeil
François Portron
5 victoires sûres (dont 1 drachens), 0 victoires probables
Palmarès détaillé »
François Portron voit le jour à Lusignan le 13 juin 1890, dans une famille d’agriculteurs protestants de la Vienne. Le jeune homme atteint à l’âge adulte la taille impressionnante d’1m80 et travaille à la ferme de son père quand il est appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire en octobre 1911, étant affecté au 6e régiment d’artillerie à pied dans la région de Nancy, où il va prendre du galon et être nommé au grade de maréchal des logis. Il est démobilisé en novembre 1913 avec un certificat de bonne conduite, et une particularité : celle d’avoir effectué un stage d’observateur en avion.
Retournant à la ferme de ses parents, il se marie et devient père de famille mais n’a pas l’occasion de voir les premiers jours de son fils car il est mobilisé à la déclaration de guerre et part pour le front avec le 3e régiment d’artillerie à pied qui se bat dans le nord de la France. Nommé adjudant en septembre 1914, il devient en septembre suivant observateur à l’escadrille V.24 près de Reims, puis va être muté à la C.39 en février 1915 où il effectue des réglages d’artillerie, y servant pendant près de deux années et apprenant sur le tas le pilotage car son brevet de pilote militaire lui est donné dans son escadrille le 8 mars 1916.
En février 1917 il est retiré du front pour servir d’instructeur à l’école de pilotage du Crotoy, où, promu sous-lieutenant, il va servir jusqu’en octobre suivant, date à laquelle il retourne au front à l’escadrille de chasse SPA 31. Si ses débuts en tant que chasseurs sont laborieux, les offensives allemandes du printemps 1918 vont lui donner l’occasion de se révéler car il va obtenir cinq victoires homologuées entre mai et octobre à bord de son SPAD XIII.
Démobilisé en 1919, il ne retournera pas à la ferme de ses parents mais va s’établir dans la région parisienne où il deviendra directeur d’une importante papeterie. Il sera de nouveau mobilisé brièvement en 1939-1940 comme capitaine de réserve, mais à un poste sédentaire. Retournant dans la Vienne lors de sa retraite, il s’éteint à Poitiers en 1973.
Sources
- Registre matricule Poitiers Classe 1910 n°1158