- Sergent ou Maréchal des logis Jean Sauvage
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 6 mars 1916 (brevet n°2827)
- Cité dans le communiqué aux armées du 2 octobre 1916
- Escadrilles N 65, N 38
- Né le 15/02/1897 à Villefranche-sur-Saône (Rhône)
- Mort le 7/01/1917 à Biaches (lieu-dit "La Maisonnette") (Mort au combat.)
Décorations
- Médaille Militaire
-
Croix de Guerre
5 palme(s)
Profils
Jean Sauvage
8 victoires sûres, 5 victoires probables
Palmarès détaillé »
Jean Sauvage naît le 15 février 1897 à Villefranche-sur-Saône dans un milieu viticole où son père est tonnelier et un de ses oncles vigneron. Il passe son enfance dans la région lyonnaise avec ses deux frères mais sa vie est marquée par deux drames : la mort de sa mère en 1908, et celle de son père en 1912, le laissant orphelin à l’âge de 15 ans.
Un de ses oncles le confie alors à un certain M. Arnoux, dans la région Parisienne, où il va devenir apprenti chez un constructeur d’avions à Issy-les-Moulineaux et participer à la construction d’un prototype qui doit être essayé à Valenciennes. Mais la guerre survient et l’appareil disparaît dans la tourmente. Jean Sauvage n’a alors que 17 ans. Dès qu’il peut s’engager il se présente dans les bureaux de recrutement à Paris en novembre 1915 et n’est accepté que de justesse en raison de la faiblesse de sa constitution notée par les médecins militaires. Il est finalement accepté dans le service aéronautique en raison de ses compétences et part en école de pilotage, dont il sort breveté et affecté avec le grade de caporal à l’escadrille de chasse N 65 en juin 1916 en pleine bataille de Verdun.
C’est à Cachy dans la Somme que le très jeune pilote va révéler ses talents, obtenant sa première victoire homologuée le 9 juillet. D’autres suivent durant l’été et le 2 octobre 1916 il obtient sa 5e victoire, lui donnant l’honneur de figurer au communiqué aux armées du 10 octobre. La presse s’empare de son cas et le surnomme « le benjamin des as » car il n’a encore que 19 ans… Recevant un des tout premiers chasseurs SPAD de l’escadrille N 65 dont il est le meilleur pilote après le célèbre Charles Nungesser, il va porter son score à 8 victoires avant d’être tué par la DCA le 5 janvier 1917, alors qu’il n’avait pas encore fêté son 20e anniversaire.
Sources
- Case matricule archives Départementales du Rhône.